Où en êtes-vous sur le chemin de l’éveil ? Est-ce-que la traversée est dure, comme cela semble être pour la plupart d’entre nous en ce moment ? Est-ce-que la mort fait partie de l’éveil ? Est-ce-que l’âme choisit la maladie et la dégradation de son corps pour évoluer ? À toutes ses questions, je n’ai pas encore de réponses. En avez-vous une ?
J’ai eu écho cet été, de beaucoup de décès de gens que j’avais rencontrés sur ma route, des belles personnes, jeunes, connectées, de mon âge. Trop tôt pour mourir ! Elles avaient tellement à apporter. Je me sens impuissante face à ce passage de la matière à la non-matière, à l’absence. Un instant elles sont là, puis plus rien, rien de palpable à ma conscience. Comment vivent-elles leur passage, leur ascension ? Est-ce-qu’elles ont de la difficulté à « monter » ?
C’est quoi la suite du programme ? Un éternel recommencement de vies qui s’enchaînent ? Là où nous n’avons réussi la première fois, nous revenons terminer la leçon ? Ou le mot leçon est-il trop fort ?
L’expérience est plus propice à notre évolution. Nous sommes de grands chercheurs, nous aimons évoluer. À chaque fois, nous oublions que l’expérience peut être douloureuse. À quand une vie où je pourrai me la couler douce, où je pourrai m’accorder des vacances ? Quand aurais-je terminé mes « devoirs » d’école de ma vie ?
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